Facebook Youtube Twitter LinkedIn
Actualités pro

Hypertrophie prostatique - La chirurgie laser Greenlight

En urologie, l’acquisition de matériel de pointe tel le Laser Greenlight permet de réaliser une chirurgie moins invasive pour le traitement des adénomes prostatiques en réduisant les risques de saignement, et ainsi favoriser un meilleur rétablissement.

Très fréquente chez les hommes après 50 ans, l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), ou adénome prostatique, peut être responsable d’une gêne fonctionnelle urinaire (besoin fréquent d’uriner, inconfort lors des mictions…) qui augmente avec l’âge. Lorsque les traitements médicamenteux classiques ne sont plus efficaces, une prise en charge chirurgicale s’impose. Celle-ci peut
être réalisée grâce au laser Greenlight. Cette technique de photovaporisation prostatique, pratiquée le plus souvent en ambulatoire, réduit considérablement les temps d’hospitalisation et les risques de complications hémorragiques, par rapport à d’autres techniques plus conventionnelles.

Vaporisation des tissus adénomateux
L’intervention s’effectue sous rachianesthésie ou sous anesthésie générale. Sa durée est fonction de la taille des adénomes, et elle se déroule sous contrôle visuel. Une sonde vésicale est placée à la fin de l’intervention.
Dans un premier temps, l’endoscope introduit par les voies naturelles permet d’entamer une procédure exploratoire de l’urètre, de la prostate et de la vessie. Une fibre laser est ensuite insérée dans l’endoscope et permet de vaporiser le tissu prostatique. Le Greenlight émet une longueur d’onde destinée à exciter l’hème de l’hémoglobine présente dans les vaisseaux sanguins de l’adénome. Ceci
entraîne une augmentation locale de la température qui vaporise les tissus adénomateux. Le gaz produit s’évacue au décours de la chirurgie. Les suites opératoires sont les mêmes qu’avec
d’autres techniques : gène urinaire transitoire dans les premières semaines et éjaculation rétrograde. Cette technique spécifique complète l’arsenal thérapeutique du traitement de l’HBP et s’avère particulièrement intéressante chez les patients âgés (70-75 ans) avec co-morbidités ou sous anticoagulants.

DR KEVIN DEL SANTO, CHIRURGIEN UROLOGUE

Retour