Urologie - La technologie Rezum

Seul établissement doté de cet équipement sur le territoire salonais, la Clinique Vignoli propose depuis quelques mois le traitement Rezum : une approche mini-invasive innovante pour les patients atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate.

Le service d’urologie dispose d’un plateau technique complet à la pointe de la technologie, comprenant, entre autres, des dispositifs de coelioscopie 3D destinés à accroître la précision opératoire des cancers, différents types de lasers et un lithotriteur pour fragmenter les calculs. Depuis quelques mois, la technologie Rezum complète cet arsenal thérapeutique dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Cette alternative mini-invasive efficace permet d’éviter un certain nombre d’effets secondaires et le risque d’éjaculation rétrograde, qui peuvent survenir avec les traitements habituels, médicamenteux ou chirurgicaux. Cette thérapie innovante s’effectue par voie naturelle, après insertion d’un endoscope jusqu’à la glande prostatique. Elle consiste à délivrer, de manière séquentielle, d’infimes quantités de vapeur d’eau à 103°C sur les zones hypertrophiées comprimant le canal urinaire. Objectif : nécroser les tissus et réduire de 20 à 30 % la taille de l’adénome.

Une prise en charge en ambulatoire

Peu douloureuse, l’intervention se déroule sous anesthésie générale et ne dure pas plus de 20 minutes. Dans les suites opératoires le patient sera équipé d’une sonde urinaire pendant 4 jours et pourra reprendre très rapidement ses activités habituelles. S’il faut attendre 1 à 3 mois pour une perte de volume optimale et une nette amélioration des troubles urinaires, ce nouveau traitement séduit de nombreux patients pour son confort opératoire et ses effets à long terme. À 5 ans, seuls 5 à 15 % d’entre eux nécessiteront d’être retraités.

Entièrement pris en charge et remboursé, ce nouveau traitement est habituellement indiqué pour des glandes prostatiques dont le volume est compris entre 30 et 80 grammes. Il peut être proposé aux patients jeunes en échec thérapeutique médicamenteux, aux hommes désireux d’éviter des troubles de l’éjaculation ou aux plus âgés, dans l’incapacité de subir une lourde anesthésie générale.

DR RAPHAEL DEMOUX, CHIRURGIEN-UROLOGUE