Cette technique qui permet de savoir si le bébé est en acidose est une pratique essentielle pour la sécurité du nouveau-né.
Le docteur Laurent Petit, obstétricien, s’est formé à Londres au Saint George’s University Hospital, à l’analyse du rythme cardiaque foetal (RCF) basée sur la physiologie foetale. Cette technique formalise de façon plus scientifique l’analyse du rythme, et permet de savoir si le bébé est en acidose. « L’analyse du rythme cardiaque foetal telle que nous la réalisons à la Maternité Sainte-Thérèse prend en compte la physiologie du bébé à naître, car chaque foetus est différent et a des réserves qui lui sont propres. Ceci se voit sur le tracé ! Le rythme suspicieux n’existe pas/plus, et il est possible de dire de façon très claire si le bébé est en acidose et si elle est compensée. Ainsi, on sait si l’on a encore le temps d’agir pour améliorer son environnement, ou si les systèmes de compensation ont atteint leurs limites et qu’il faut faire naître le bébé rapidement. L’autre bénéfice non négligeable de cette façon de réfléchir le rythme cardiaque foetal est que l’on n’a plus besoin de faire des prélèvements au scalp. La Cochrane, organisation internationale indépendante, est d’ailleurs claire sur sa faible pertinence, expliquant également que des sociétés savantes ne les recommandent plus. »
Soucieux de partager son expertise, le docteur Laurent Petit propose des formations au sein des réseaux périnatalité des Hauts-de-Seine (92), des Yvelines (78) et bientôt au Sénégal.