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Actualités

Cardiologie interventionnelle

Journées européennes de cardiologie

A l’occasion des Journées européennes de cardiologie, nous nous intéressons ce mois-ci à la cardiologie interventionnelle. Plusieurs cliniques d’Almaviva Santé portent cette spécialité, qui permet d’éviter des interventions chirurgicales lourdes. Pratiquée en urgence, elle sauve chaque année de nombreuses vies.

Docteur Charles Gueniche, cardiologue à la clinique du Parc Impérial (Nice)

« La cardiologie interventionnelle est une des spécialités qui a connu les avancées les plus spectaculaires. Le terme interventionnel était quasi méconnu il y a une quarantaine d’années car à cette époque, seule la pathologie coronarienne était accessible avec le début des coronarographies, puis des angioplasties. Aujourd’hui, elle regroupe une multitude de sous spécialités, avec bien sûr en premier plan les angioplasties coronariennes pour le traitement des coronaropathies mais aussi la rythmologie et maintenant les valvulopathies notamment aortiques.
Le centre cardiologique du sud, installé au sein de la clinique du Parc Impérial, existe depuis septembre 1994. Placé en plein centre-ville, il est devenu une plaque tournante et incontournable de la cardiologie à Nice et ses alentours. Depuis 2008, nous avons établi un partenariat étroit avec l’institut Arnault Tzanck notamment en matière de chirurgie cardiaque et de procédures complexes ce qui nous a permis d’étendre notre activité de l’autre côté du Var ».

Docteur Marc Silvestri, cardiologue à la clinique Axium (Aix-en-Provence)

« Depuis la première angioplastie coronaire au ballon simple en 1977, la plus spectaculaire avancée dans le domaine de la cardiologie interventionnelle a été l’avènement de l’implantation de stents à l’intérieur des artères nourricières du muscle cardiaque (artères coronaires). Les cardiologues français ont été pionniers. Le premier prototype de stent a été implanté en 1987 par le Pr Jacques Puel à Toulouse. Nous avons cru en la méthode et suivi à Marseille très rapidement en 1989 pour notre part. Il s’agissait à l’époque d’un petit treillis métallique simple en inox appelé stent “nu” permettant de traiter un rétrécissement atheromateux coronaire (sténose) en l’écrasant par une prédilatation avec un ballon et puis en assurant une contention mécanique intraluminale.

De nos jours, ces stents sont devenus actifs avec des mailles très fines (60 à 70 microns). Entre les mains de cardiologues expérimentés, le traitement de la maladie coronaire par la mise en place de ces stents actifs est possible pour la plupart des patients et des lésions. Il est très efficace associé au traitement médical adjuvant.

Notre équipe du GCS Axium-Rambot possède une large expérience de plus de 30 ans, pour certains d’entre nous. Nous participons à de nombreuses études et présentations nationales et internationales sur ce sujet et possèdons une expertise qui nous permet même de traiter certains patients coronariens sélectionnés en ambulatoire ».

 

Pour en savoir plus : 

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